Atelier de présentation de la transformation de la pomme d`anacarde et des produits dérivés.
Jeudi 22 Mars 2018 Abidjan. Dans le cadre du projet de développement des espaces économiques et naturels de Taï et de la comoé conduite par la GIZ Madame Veerle Van Waesberghe de la GIZ a animé un atelier de présentation de la transformation de la pomme d`anacarde et de produits dérives.
ouna, La pomme d’anacarde représente à la fois une opportunité alimentaire et d’optimisation de la chaîne de valeur de ce produit de rente, estime la chargée de mission de Profiab II, Veerle Van Waesberghe.
»Il y a une enorme valeur économique dans l’anarcade dont une partie est quasiment non exploitée. Pourtant on peut l’utiliser pour la consommation humaine. La pomme est charnue avec une chaire filandreuse juteuses et acide qui contient beaucoup de vitamine C, ce qui est tout à fait important pour l’organisme humain. En plus, l’anacarde offre une pluralité d’options en produits dérivés bons à commercialiser », a-t-elle souligné, lors d’un entretien accordé samedi à l’AIP à Bouna.
Pour la chargée de mission du Profiab II, programme de développement des espaces économiques et naturels Taï et Comoé, il apparaît donc nécessaire pour les agriculteurs ivoiriens de s’approprier les mécanismes de transformation d’anacarde en produits dérivés de consommation locale pour optimiser davantage leurs revenus.
Ainsi, à partir de la pomme d’anacarde ou de sa noix l’on peut obtenir du jus de fruit, du pâté, de la confiture, de l’alloco, du cocktail, de la liqueur, de la pulpe destinée à la préparation de pâtisseries et diverses recettes culinaires.
La pomme d’anacarde est un pédoncule mou en forme de poire de cinq à dix centimètres de long qui passe de la couleur verte au jaune, ou rouge suivant la variété quand il est mûr et porte à son extrémité le fruit, la noix de cajou qui renferme une amande comestible. La saison de la pomme et de la noix se situe en fin d’année au Brésil, au deuxième semestre en Inde et de février à octobre en Afrique de l’Ouest.
Introduit dans le Nord de la Côte d’Ivoire à la fin des années 1950 pour la reforestation et la protection des sols, l’anacardier a progressivement pris de l’importance pour ses noix commercialisables.
A partir de 1990, la mise en culture de l’anacarde s’est développée avec l’embellie des cours mondiaux de la noix brute de cajou. En 2015, la Côte d’Ivoire est devenu le premier producteur de noix de cajou devant l’Inde avec plus de 500 000 tonnes produites.